Ghislain Benhessa | L'État de droit contre la démocratie
Ep. 305

Ghislain Benhessa | L'État de droit contre la démocratie

Episode description

00:00 générique 0:41 introduction de Pierre Millan 8:44 intervention de Ghislain Benhessa 55:44 séance de questions 🔴 Jeudi 20 avril à 19 heures 📝 PAF de 5€ 🚃 4 rue de Stockholm, Paris 8e ▶️ Rejoignez-nous sur Telegram : https://t.me/lesquenPNL 🔴 Nouveau Tipeee : https://fr.tipeee.com/radio-athena1 🎮 Discord : https://discord.gg/6axAbnb https://www.natlib.fr/ https://lesquen.fr/ https://carrefourdelhorloge.fr/nous-soutenir/ le totem de l’état de droit : concept flou et conséquences claires (2021) : https://www.editionsartilleur.fr/produit/le-totem-de-letat-de-droit-concept-flou-consequences-claires/

Le Carrefour de l’Horloge, notamment par son président Henry de Lesquen, a critiqué de longue date l’emploi abusif, mortifère pour les civilisations, de la notion d’État de droit, qui est en fait l’instrument du cosmopolitisme pour détruire identité et souveraineté, car il est contraire à la république, qui suppose l’État légal, où les juges sont soumis à la loi, tout autant qu’à la démocratie, puisqu’il institue un gouvernement des juges. Dans un ouvrage remarquable, érudit et percutant, Ghislain Benhessa analyse en profondeur cette perversion juridique, constatant qu’il ne se passe plus une journée sans que responsables politiques, journalistes ou magistrats n’invoquent l’État de droit, contre toute vérité, comme pierre angulaire de toute vie démocratique, alors qu’ll en est la négation. Lors de cette rencontre du jeudi, il expliquera pourquoi ce concept a surgi soudainement dans le discours public, alors que l’on n’avait jamais entendu le général de Gaulle ou Georges Pompidou lui accorder la moindre considération. Il démontrera que l’on est passé du « droit de l’État » à la primauté du droit sur l’État. Concrètement, il nous montrera comment, en confondant État de droit et propagande, acte de juger et béatification du mondialisme, droit et moralisme, le juge se mue chaque jour davantage en suppôt de l’air du temps et n’est plus l’exégète consciencieux des textes qui lui préexistent, le gardien des principes dont il a la charge discrète, mais le promoteur d’une révolution des consciences.